Journal des Arts #37 : Mireille Darc, Musée de Beir Zeit et Gustave Courbet

Journal des Arts #37 : Mireille Darc, Musée de Beir Zeit et Gustave Courbet

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Mireille Darc n’est plus

 

L’actrice et réalisatrice française est décédée dimanche à l’âge de 79 ans.

 

Actrice emblématique des années 60/70, avec plus d’une cinquantaine de films à son actif comme « Les Barbouzes » (1964), « Il était une fois un flic » (1971), « La Valise » (1973), en plus de quelques rôles pour la télé, comme « Les cœurs brûlés » et « Les yeux d’Hélène » dans les années 90.

 

On l’a connue notamment dans son rôle aux côtés de Pierre Richard dans « Le grand blond avec une chaussure noire », et la fameuse robe noire qu’elle portait, au décolleté qui arrive jusqu’aux fesses. On l’a aussi connue auprès d’Alain Delon dont elle a été la compagne pendant une quinzaine d’années et avec qui elle a joué dans plusieurs films comme « L’homme pressé » et « Mort d’un pourri ».

 

Mireille Darc a aussi réalisé une série de documentaires dans les années 90, qui ont traité de sujets de société, comme les transplantations d’organes, les travailleuses du sexe et les femmes SDF.

 

Son engagement ne s’est pas limité au choix des sujets de ses documentaires, elle était également marraine d’une association humanitaire qui s’appelle La chaîne de l’espoir, et elle n’a pas hésité à poser nue dans des photos qui ont été vendues aux enchères pour soutenir une cause de l’association, qui consistait à soigner 1000 enfants africains atteints de cardiopathies.

 

Mireille avait la santé plutôt fragile, elle avait une malformation cardiaque qui lui a value deux opérations à cœur ouvert. En 2016, elle a fait deux hémorragies cérébrales et a passé une période hospitalisée à Paris.

C’est en ces termes que Pascal Desprez, son mari, lui a rendu un hommage émouvant :

« Le petit cœur de Mireille, si tendre, si beau, mais si fragile, s’est arrêté de battre. Elle s’est endormie, chez elle, aujourd’hui, après presque une année de batailles et de souffrances. Elle a rejoint les étoiles et tous ses amis. Elle a telle­ment aimé la vie, elle a vécu d’amour, cette eau fraîche qui court dans mes veines, me disait-elle. Au revoir Mimi, à bien­tôt, Pascal ».

 

 

Première exposition dans le musée national de Beir Zeit en Palestine

 

Samedi 26 août 2017 a eu lieu l’inauguration de la première exposition dans le musée national de Beir Zeit en Palestine.

 

L’ouverture du musée a eu lieu en mai 2016, après 20 ans de la date du début des travaux, et aujourd’hui, il est accessible gratuitement jusqu’en décembre 2017.

 

Le musée a été conçu par des architectes chinois et irlandais qui l’ont imaginé sous la forme des collines palestiniennes.

 

Construit en pierre et en verre, le musée a une grande symbolique parce qu’il reflète la souffrance quotidienne des Palestiniens et illustre de façon artistique les problèmes reliés à l’occupation et à la guerre.

« Déclencher une discussion autour de la résistance culturelle », tel est l’un des principaux buts derrière la construction de ce musée, qui, pour Rim Fadaa la conservatrice, sera le visage des Palestiniens dans le monde, mais aussi en Palestine.

 

 

« Paysage du Jura », un nouveau Gustave Courbet

 

145 ans après sa conception, un tableau de Gustave Courbet intitulé « Paysage du Jura » est exposé au musée d’art et d’histoire de Delémont en Suisse. Le tableau a été légué par son propriétaire, qui l’a hérité de son père et de son grand-père.

 

« Paysage du Jura » est un tableau complètement inconnu, des historiens de l’art.

Courbet y illustre la nature, un paysage accidenté, avec une dominance de vert et un ruisseau au milieu.

 

Le tableau qui date de 1867 a été estimé par les experts au prix de 260 000 euros. Les experts disent également que Courbet l’aurait commencé en 1864.

Rappelons qu’au mois de mars dernier, on a découvert un autre tableau de Courbet, « La vue du lac Léman », dont on avait perdu la trace depuis plus de 140 ans, et qui est exposé aujourd’hui au Musée d’art moderne Richard Anacréon.